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Près de 110 milliards de francs suisses consacrés aux dépenses de santé d’ici 2027 : un aperçu des enjeux futurs
Dépenses de santé à près de 110 milliards de francs suisses en 2027 : prévisions financières et repères macroéconomiques
Les dernières prévisions financières indiquent que les dépenses de santé de la Suisse devraient atteindre environ 109,6 milliards de francs suisses en 2027. Cette trajectoire, modélisée par le KOF, confirme une dynamique plus soutenue qu’au cours de la décennie précédente, avec une progression annuelle moyenne proche de 3,9% entre 2024 et 2027. La facture franchit déjà la barre symbolique des 100 milliards en 2025, autour de 102 milliards, un jalon qui illustre la place croissante de l’économie de la santé dans l’activité nationale.
À l’échelle macroéconomique, la part de la santé dans le PIB passerait d’environ 8,9% en 1997 à 12,2% à l’horizon 2027. À cette aune, la Suisse figure régulièrement dans le haut du classement OCDE, derrière des pays comme les États-Unis et l’Allemagne. Ce rang élevé n’est pas seulement synonyme de coût : il reflète aussi des attentes fortes en matière de système de santé, de qualité et d’accès aux soins médicaux.
Ces montants doivent être mis en perspective avec les évolutions démographiques et technologiques. Le vieillissement de la population, la chronicisation des maladies et la diffusion d’innovations thérapeutiques efficaces mais onéreuses alimentent la courbe. Par ailleurs, les soins ambulatoires gagnent du terrain par rapport à l’hospitalisation classique, ce qui déplace les flux financiers plutôt qu’ils ne les réduisent mécaniquement.
Pour mieux cadrer le débat public, plusieurs ressources proposent des analyses synthétiques et chiffrées. Les tendances décrites par le KOF sont reprises et expliquées de manière accessible dans cet article dédié aux scénarios helvétiques de dépenses. Un éclairage complémentaire sur la trajectoire 2027 est proposé ici : coûts de la santé en progression. Les repères historiques et les comparaisons utiles sont rassemblés sur les dépenses de santé en Suisse.
Le citoyen peut se demander : cette hausse est-elle soutenable ? Les économistes s’accordent sur une réponse nuancée : oui, si la croissance reste solide, si les gains d’efficience se matérialisent et si le financement est réparti de manière équitable. Le tout suppose de clarifier les priorités et d’accélérer la prévention, pour que chaque franc investi contribue à la santé globale.
Principaux repères chiffrés pour comprendre l’ampleur du phénomène :
- 📈 Croissance moyenne 2024-2027 : ≈3,9%, plus élevée que la décennie précédente.
- 💰 En 2027 : ≈109,6 milliards de francs suisses de dépenses de santé.
- 🧮 Plus de 12’000 CHF par habitant en projection, tous financeurs confondus.
- 🏛️ Part dans le PIB : ≈12,2%, signe d’un secteur majeur de l’économie.
- 🧭 Enjeux futurs : prévention, virage ambulatoire, prise en charge du vieillissement.
| Année 🗓️ | Total (Mds CHF) 💶 | Évolution annuelle 📊 | Par habitant (CHF) 👤 | Part du PIB 🧭 |
|---|---|---|---|---|
| 2023 | ≈94 | — | ≈10’700 | ≈11,7% |
| 2025 | ≈102 | +3,7% vs 2024 | ≈11’600 | ≈11,9% |
| 2026 | ≈106 | +3,6% | ≈11’900 | ≈12,0% |
| 2027 | ≈109,6 🟢 | +3,5% | >12’000 ✅ | ≈12,2% 📌 |
Point de vigilance utile : la pente est connue, l’inflexion dépendra des choix collectifs et de la capacité à réallouer les moyens vers ce qui crée le plus de santé.

Soins de longue durée et essor ambulatoire : comprendre les moteurs des coûts et leurs implications
Si la trajectoire globale est claire, ses causes exigent d’être nommées. Les soins de longue durée constituent le premier moteur de la hausse, sous l’effet combiné du vieillissement et de la progression des pathologies chroniques. Le développement des prises en charge à domicile et en établissements médico-sociaux améliore la qualité de vie, mais pèse sur les budgets cantonaux et sur l’Assurance obligatoire des soins.
Parallèlement, l’ambulatoire gagne du terrain sur le stationnaire. Cette transformation est souvent bénéfique : moins d’hospitalisations lourdes, récupération plus rapide, risque infectieux diminué. Elle déplace néanmoins des blocs de coûts vers les cabinets, les centres de soins et les hôpitaux organisés en mode « day care ». À l’inverse, l’hospitalisation traditionnelle perd de l’importance relative, signe d’une médecine plus ciblée.
L’impact humain de ces transitions se lit dans les parcours de vie. Marc, 78 ans, vit encore chez lui grâce à des visites infirmières biquotidiennes et à une coordination active avec son médecin. Sa fille Elena, qui assume une part des soins, illustre l’enjeu des proches aidants : soutien essentiel, mais difficile à quantifier, parfois mal indemnisé. Les experts appellent à une réglementation plus claire et à un financement lisible des heures effectuées par la famille.
Comprendre l’ampleur du phénomène suppose d’observer la démographie. Le vieillissement de la population suisse accélère, avec une hausse du nombre de personnes de plus de 80 ans. Cette réalité tire vers le haut la demande de soins et la nécessité d’une coordination fine entre domicile, EMS et services hospitaliers.
Les autres contributeurs pèsent, mais moins. Le commerce de détail (en premier lieu les pharmacies) contribue faiblement à la croissance, tandis que la part de l’État s’est normalisée après le pic pandémique. En revanche, l’Assurance obligatoire des soins assume l’essentiel de l’augmentation, avec un impact logique sur les primes.
Pour approfondir l’analyse des limites structurelles, un décryptage utile est proposé ici : compréhension des limites du système suisse. L’angle humain, souvent invisible dans les courbes, est détaillé dans cet article : la santé à hauteur de personne. Enfin, la pression des maladies chroniques est illustrée par des données récentes : maladies et dépenses en Suisse.
Indices clés à retenir pour agir sans délai :
- 🏠 Longue durée : premier moteur de coûts, besoin d’un financement mieux coordonné.
- 🩺 Ambulatoire : bénéfices cliniques, mais flux financiers à recalibrer.
- 🤝 Proches aidants : clarifier la rémunération et mesurer l’ampleur réelle.
- 🧭 Pilotage régional : adapter l’offre aux profils locaux de morbidité.
- 🧪 Prévention : investir tôt pour freiner la chronicisation des pathologies.
| Composant ⚙️ | Poids dans la hausse 2024-2027 📊 | Signal qualité/accès 🧩 | Priorité d’action 🚀 |
|---|---|---|---|
| Soins de longue durée | Élevé 🔺 | Maintien à domicile apprécié ✅ | Financement clair + appui aux proches |
| Ambulatoire | Élevé 🔺 | Récupération rapide 💚 | Forfaits de parcours + triage |
| Stationnaire | Moyen ↔️ | Complexes indispensables 🏥 | Spécialisation et qualité |
| Pharmacies / retail | Faible 🔹 | Accès de proximité 👍 | Génériques et conseils |
| Part de l’État | Normalisation post-crise 📉 | Stabilité budgétaire 🧮 | Ciblage des aides |
Le message directeur : investir dans la coordination et la prévention est le moyen le plus sûr d’amortir la courbe tout en protégeant la qualité.
Budget santé des ménages et primes AOS : anticiper les hausses et garder le cap bien-être
La montée des dépenses agrégées se traduit, pour les ménages, par une pression sur le budget santé, en particulier via les primes LAMal. Pour 2025, une hausse moyenne est anticipée, puis un palier supérieur au fil de la période 2026-2027. Les projections indiquent que la dépense annuelle par habitant pourrait dépasser 12’000 francs suisses en 2027, tous financeurs confondus.
Pour s’orienter, un guide utile sur les primes est proposé ici : comprendre l’évolution des primes 2025. Au-delà des chiffres, chacun peut agir sur des leviers concrets : choix de franchise, modèles alternatifs (médecin de famille, HMO, télémédecine), pharmacopée générique, planification des contrôles. Ce sont des gestes simples, qui respectent le corps tout en allégeant la facture.
Un exemple chiffré permet d’éclairer les décisions. Prenons une famille de quatre personnes dans un canton urbain : en 2025, elle arbitrera entre des franchises plus élevées, un modèle de soins coordonné et la comparaison rigoureuse des caisses. En 2027, la même famille peut gagner en sécurité financière si elle a investi dans la prévention (activité physique, sommeil, vaccination) et dans une relation suivie avec un médecin de référence.
Pour garder la main sur les coûts au quotidien, quelques repères pratiques :
- 🧭 Comparer les modèles (médecin de famille, HMO, télémédecine) avant chaque renouvellement.
- 💊 Privilégier les génériques quand c’est possible, après avis professionnel.
- 📆 Planifier les examens et regrouper les actes pour éviter les consultations redondantes.
- 🏃 Investir dans la prévention : bouger, manger mieux, dormir suffisamment.
- 📝 Suivre ses dépenses via l’appli de la caisse pour repérer les postes à optimiser.
| Profil 👤 | Primes 2025 (ordre de grandeur) 💳 | Scénario 2027 🔭 | Astuce d’optimisation 💡 |
|---|---|---|---|
| Jeune adulte | Moyennes à élevées selon franchise | Légère hausse 📈 | Franchise haute + modèle télémédecine |
| Famille 2+2 | Élevées, canton-dépendant | Hausse modérée 📈 | Médecin de famille + prévention |
| Senior actif | Élevées | Stables à hausse modérée ↗️ | Suivi de routine + génériques |
| Maladie chronique | Variables, soins réguliers | Hausse sensible 🔺 | Coordination étroite + forfaits |
Pour une approche systémique des pistes d’économie et de qualité, un point d’étape est proposé ici : outils de contrôle des coûts. Les témoignages de patients frontaliers et résidents offrent aussi des enseignements concrets sur les arbitrages au quotidien : parcours et ressentis croisés.
En filigrane, la question reste la même : comment protéger la santé tout en gardant la maîtrise des dépenses ? La réponse tient dans des choix éclairés, répétés et bien accompagnés.

Financement et gouvernance : des leviers concrets pour un système de santé durable
Répondre aux enjeux futurs exige d’aligner le financement sur les résultats cliniques et humains attendus. Les instruments à la main des décideurs sont connus : incitations à la prévention, développement des soins intégrés, forfaits par parcours, qualité mesurée et publiée, transformation numérique responsable. La clé ? Faire converger rémunération et valeur de santé produite.
Plusieurs voix plaident pour une évolution des modes de paiement. L’introduction de forfaits ambulatoires par épisode de soins peut limiter les actes isolés et encourager la coordination. Certains proposent d’expérimenter la salarisation partielle de médecins dans des structures pilotées par la qualité, afin de réduire l’incitation au volume et d’améliorer la pertinence des actes.
Autre priorité : soutenir les proches aidants par une clarification réglementaire et des enveloppes dédiées. Mesurer, financer et former ce maillon essentiel diminuerait les réhospitalisations et soutiendrait le maintien à domicile. Les recommandations d’experts vont dans ce sens, avec un accent sur des standards précis et des métriques publiées.
Du côté des politiques publiques, un cap cohérent est nécessaire. Des pistes de renouveau des politiques de santé sont régulièrement discutées : transparence sur les résultats, partage sécurisé des données utiles à la coordination, gouvernance conjointe Confédération-cantons sur les investissements lourds, pilotage par la qualité et non par l’activité brute.
Pour inscrire ces transitions dans la durée, la pédagogie envers le grand public compte autant que les réformes. Informer sans dramatiser, expliquer les arbitrages, mettre en valeur les bénéfices sanitaires concrets : autant de conditions pour maintenir l’adhésion sociale.
- 🔁 Forfaits de parcours : rémunérer la coordination plutôt que l’acte isolé.
- 🤝 Soins intégrés : équipes pluriprofessionnelles centrées sur le patient.
- 🧾 Transparence : publier des indicateurs simples et comparables.
- 📲 Numérique utile : interopérable, sécurisé, au service du soignant.
- 🛡️ Soutien aux proches aidants : cadre clair, formation, financement.
| Mesure 🧰 | Impact attendu 🎯 | Évidence/retours 🔍 | Horizon ⏳ |
|---|---|---|---|
| Forfaits ambulatoires | Moins d’actes redondants ✅ | Expériences positives en Europe 🌍 | 1-3 ans |
| Soins intégrés | Meilleures issues cliniques 💚 | Études sur patients chroniques 📚 | 2-5 ans |
| Soutien proches aidants | Maintien à domicile renforcé 🏠 | Consensus d’experts 🗣️ | Immédiat |
| Salarisation partielle | Moins d’incitation au volume ⚖️ | Pilotes à documenter 🧪 | 3-5 ans |
| Interopérabilité numérique | Coordination fluide 🔗 | Projets cantonaux 🧭 | 2-4 ans |
Cap à tenir : lier la rémunération aux résultats qui comptent pour les patients, et faire de la qualité le moteur de l’efficience.
Vers des soins médicaux centrés sur la valeur : indicateurs, comparaisons et enjeux futurs
Le débat sur les dépenses de santé ne peut se résumer à des montants. Mesurer ce que les francs investis produisent réellement en santé, confort de vie et équité d’accès est essentiel. C’est le cœur des approches « value-based », qui évaluent les résultats cliniques pertinents pour les patients, rapportés aux ressources mobilisées.
Comparer n’est pas stigmatiser. La Suisse n’est ni « trop chère » par essence, ni « luxe » sans fondement ; un point de vue contextualisé est proposé dans cet article : au-delà du cliché du luxe. Les retours d’usagers, qu’ils vivent à Genève, Zürich ou Paris, aident à identifier les succès et les irritants : témoignages croisés. L’ambition, pour 2027 et après, consiste à progresser simultanément sur la qualité perçue, la sécurité, et la soutenabilité financière.
Quel cadre pour piloter cette ambition ? Des indicateurs simples, publiés régulièrement : taux d’hospitalisations évitables, délais d’accès, survies pour pathologies majeures, satisfaction, part des dépenses catastrophiques pour les ménages. Présentés avec pédagogie, ces repères guident les choix sans noyer le lecteur sous le jargon.
Le bien-être ne se décide pas qu’à l’hôpital. Les politiques d’espace public, le sport-santé, l’alimentation, le sommeil, la culture du temps long sont autant de leviers. Pour s’inspirer d’initiatives locales, on pourra consulter cette page centrée sur la vitalité des territoires : santé et bien-être ancrés dans le quotidien. Ce maillage social agit comme un amortisseur dans l’économie de la santé.
- 🎯 Mesurer la valeur : résultats cliniques et qualité de vie, pas seulement les coûts.
- 🧩 Réduire l’inutile : examens redondants, hospitalisations évitables, sur-prescriptions.
- 🕒 Améliorer l’accès : délais plus courts, coordination de parcours.
- 💬 Écouter les patients : satisfaction, objectifs personnels de santé.
- 🌱 Prévention intégrée : activité physique, nutrition, sommeil, environnement.
| Indicateur 📍 | Objectif 2027 🎯 | Utilité pour le public 🙌 | Signal de valeur ✅ |
|---|---|---|---|
| Hospitalisations évitables | Réduction mesurable 📉 | Moins de ruptures de vie | Prévention efficace |
| Délais d’accès | Délais raccourcis ⏱️ | Tranquillité d’esprit | Offre mieux dimensionnée |
| Survie cancers majeurs | Progrès constants 📈 | Espérance accrue | Qualité des soins |
| Dépenses catastrophiques | Maintien très bas 🛡️ | Protection des ménages | Équité de financement |
| Satisfaction patient | Trajectoires positives 😊 | Soins centrés personne | Expérience soignée |
Pour relier coût et qualité, un panorama de politiques efficaces est disponible ici : contrôle intelligent des coûts. À mesure que la Suisse affine ses outils, le pays pourra conjuguer excellence médicale et soutenabilité.
L’idée-force : juger le système de santé à l’aune des résultats qui comptent et des vies qu’il améliore, pas uniquement à la taille de la facture.
Relier les chiffres aux vies : pratiques quotidiennes, coordination et culture de prévention
Les milliards agrégés n’ont de sens que s’ils se traduisent en bien-être tangible. La bonne nouvelle : une partie de la courbe se joue dans le quotidien. Alimentation plus simple, activité physique régulière, sommeil régulier, dépistages à jour, respect des traitements : ces fondations améliorent la santé et apaisent la hausse des coûts, franc après franc.
Au niveau local, des collectivités accompagnent ces changements par des infrastructures favorables : pistes cyclables sûres, marchés de proximité, espaces verts, programmes d’entreprise. Cette écologie du quotidien favorise la cohérence entre le soin formel et la santé vécue. Des pistes de politiques publiques sur la durée sont présentées ici : renouveau de la politique de santé.
La coordination des soins médicaux reste un point névralgique. Carnets de santé électroniques interopérables, messagerie sécurisée entre professionnels, équipes pluriprofessionnelles, infirmières de pratique avancée : ces solutions existent. Leur déploiement, humble et pragmatique, a déjà montré qu’il réduisait les réhospitalisations et améliorait la satisfaction.
Pour aider chacun à agir, voici un mémo simple, sans promesses irréalistes :
- 🥦 Manger mieux : demi-assiette de végétaux, eau comme boisson par défaut, sucre caché repéré.
- 🚶 Bouger souvent : 150 minutes par semaine, fractionnées si besoin.
- 🛌 Soigner le sommeil : routine régulière, écran loin du lit, chambre fraîche.
- 💬 Dialoguer avec son équipe : objectif santé, plan partagé, ordonnances comprises.
- 🧭 Prévoir : rappels de dépistage, calendrier vaccinal, renouvellement d’ordonnances.
| Action quotidienne 🌿 | Bénéfice santé 💚 | Effet sur les coûts 💸 | Facilité d’adoption 🙂 |
|---|---|---|---|
| Marche active | Cardio, moral | Moins de soins évitables 📉 | Élevée ✅ |
| Alimentation simple | Poids, glycémie | Moins de complications 🔽 | Élevée ✅ |
| Sommeil régulier | Immunité, stress | Réduction consultations 💤 | Moyenne 👍 |
| Suivi thérapeutique | Efficacité traitements | Éviter re-hospitalisation 🚫 | Moyenne 👍 |
| Génériques | Identique efficacité | Facture allégée 💡 | Élevée ✅ |
Pour élargir le regard et intégrer les multiples déterminants, un panorama des coûts et solutions à l’horizon 2027 est proposé ici : décryptage jusqu’en 2027. L’essentiel : aligner les gestes individuels et les politiques publiques pour que la santé gagne sur tous les fronts.
Pourquoi les dépenses de santé frôlent-elles 110 milliards de francs suisses en 2027 ?
Les prévisions pointent trois ressorts principaux : vieillissement rapide, progression des maladies chroniques et essor de l’ambulatoire. À cela s’ajoutent l’innovation thérapeutique et la hausse structurelle de la demande. La part dans le PIB atteindrait environ 12,2% en 2027.
Que peuvent faire les ménages pour alléger leur budget santé ?
Comparer les modèles d’assurance, ajuster la franchise, privilégier les génériques, regrouper les actes et investir dans la prévention. Le suivi des dépenses via l’application de la caisse aide à repérer les optimisations sans compromettre la qualité.
Quelles mesures de financement peuvent freiner la hausse sans nuire à la qualité ?
Forfaits par parcours, soins intégrés, transparence des résultats et soutien aux proches aidants. Des pistes incluent aussi la salarisation partielle de médecins et l’interopérabilité numérique, pour rémunérer la coordination plutôt que le volume.
Les soins ambulatoires coûtent-ils moins cher ?
Ils peuvent être plus efficients et bénéfiques pour la récupération, mais déplacent des coûts vers les cabinets et les centres. L’économie globale dépend d’une bonne coordination, de forfaits adaptés et de la prévention des actes redondants.
Où trouver des repères fiables pour comprendre l’évolution des dépenses ?
Des analyses accessibles sont proposées sur Mon Corps : tendances du KOF, trajectoires 2027, primes 2025 et leviers de contrôle des coûts. Ces contenus relient chiffres, expériences de patients et conseils pratiques.
Sophie explore le lien fascinant entre alimentation, hormones et équilibre mental. Elle aime fouiller les dernières études, interroger des experts, et traduire la science en gestes simples du quotidien. Son credo : comprendre avant d’appliquer.
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Aurin Lavelle
1 décembre 2025 at 15h04
Les soins ambulatoires déplacent vraiment les coûts, mais restent bénéfiques pour le patient.
Eloïx Zéphyr
1 décembre 2025 at 15h04
Article intéressant sur l’évolution des coûts de santé en Suisse. Prévisions chiffrées utiles!
Zephyrin Quillon
1 décembre 2025 at 15h04
L’article éclaire bien les enjeux des dépenses de santé en Suisse.
Zéphyr Kosmos
1 décembre 2025 at 18h19
C’est fou comme les dépenses de santé augmentent chaque année.